Envoyer une lettre : Protégeons nos emplois en Alberta

Rappelons au gouvernement albertain et au ministre de la Sécurité publique et des Services d’urgence que la GRC, c’est le bon choix à faire

Le 7 avril 2025, Mike Ellis, premier ministre de la Sécurité publique et des Services d’urgence en Alberta, a déposé le projet de loi 49, une loi corrective modifiant les lois sur la sécurité publique et les services d’urgence en Alberta. L’objectif du projet de loi est de créer une nouvelle force policière provinciale qui remplacera la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans de nombreuses collectivités.

Si le ministre Ellis et la première ministre Danielle Smith empruntent cette avenue, les services de police albertains pourraient être très perturbés à court terme et plus de 900 membres du SESJ, des employé-e-s de la fonction publique qui fournissent un soutien opérationnel crucial à la GRC dans toute la province, risqueraient de perdre leur emploi.

Le principal argument du gouvernement est que la création d’une nouvelle force policière provinciale serait l’option la plus efficace et la plus rentable. Or, un rapport indépendant réalisé par PricewaterhouseCoopers dément ces affirmations sur les coûts en jeu. De plus, si le gouvernement albertain met fin à sa relation avec la GRC, il serait fort surprenant que le financement fédéral des services policiers en Alberta, un montant qui se situe actuellement à 170 millions de dollars, se poursuive.

De surcroît, des sondages révèlent que la plupart des Albertains et Albertaines ne souhaitent pas se débarrasser de la GRC. Dans une enquête récente de la Fédération de la police nationale, le syndicat représentant les membres en uniforme de la GRC, 80 % des personnes interrogées vivant dans des régions couvertes par la GRC étaient très ou plutôt satisfaites du service qu’elles reçoivent. 

Le président de Rural Municipalities of Alberta, un organisme représentant les municipalités rurales de l’Alberta, a récemment déclaré que sa principale préoccupation n’était pas « la couleur de l’insigne », mais plutôt la nécessité de répondre immédiatement au manque de services médicaux d’urgence dans les régions les plus éloignées de la province.

Le SESJ sait qu’il y a toujours moyen d’améliorer les services policiers. Nous vous encourageons donc à prendre quelques minutes pour envoyer une lettre à votre député-e provincial-e afin de lui rappeler que la GRC fournit un service essentiel, et que ce que nous voulons, ce sont de meilleurs services, pas l’abolition de notre service de police. 

Envoyez une lettre dès maintenant!